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Bienvenue cher primo-accédant ! Vous voilà sur le point de débuter vos recherches en vue de trouver le logement dont vous deviendrez propriétaire. Un premier achat immobilier compte dans une vie. C’est un projet d’investissement palpitant, peut-être même un petit peu trop pour votre cœur justement 😆. Vous oscillez entre excitation et angoisse. Nous comprenons bien ce que vous vivez : peur de commettre un impair qui vous coûterait cher, crainte de choisir le mauvais logement, inquiétude de vous faire avoir… Bref, vous êtes novice en matière immobilière. Vous ne savez pas trop comment procéder pour acquérir une maison ou un appartement, mais surtout quelles sont les bourdes à éviter ! Et bien, nous allons tenter de vous rassurer en vous dévoilant les erreurs à ne pas commettre pour votre premier achat immobilier.
Penser que l’on est trop jeune pour acquérir sa première résidence principale
Vous êtes tout jeune, et vous songez déjà à accéder à la propriété ? Félicitations pour cette belle ambition. Si toutes les conditions sont réunies pour acquérir votre propre habitation, et qu’il s’agit d’une décision mûrement réfléchie, nous ne pouvons que vous y encourager 👏.
Effectivement, l’immobilier demeure l’un des investissements les plus sûrs et rentables. C’est pourquoi, envisager ce projet de bonne heure est une excellente stratégie. Il n’est jamais trop tôt pour construire son patrimoine immobilier.
De plus, votre jeune âge est un véritable atout pour les sphères « banque assurance ». Tout d'abord, les établissements financiers voient en vous un potentiel (fou) de fidélisation. Ainsi, les conditions d’accès au prêt pourraient être facilitées. Puis, en tant que jeune individu, en pleine santé, souscrire une assurance de prêt en délégation s’avère super avantageux. Ce qui signifie que, non seulement vous serez hyper bien couvert, mais en même temps vous réaliserez des économies.
Mal définir le budget global en omettant certains coûts
C’est une erreur qui peut totalement compromettre votre premier achat immobilier. Lorsque l’on part en quête de sa future habitation, bien entendu, on part avec une idée de prix d’acquisition en tête, et c’est tout naturellement sur cette base tarifaire que l’on effectue sa recherche sur les différents outils que l’on connaît bien.
Mais, avez-vous pensé à intégrer à votre budget les montants suivants 😰 :
- frais de notaire ;
- frais d’agence (éventuellement, parfois la vente s’effectue sans agent immobilier) ;
- travaux à prévoir.
L’un des risques principaux, lorsque l’on achète son premier bien immobilier, est de se tromper dans le calcul de coût global de cet investissement. Pour limiter cet impair, nous vous conseillons de vous faire accompagner d’un professionnel du bâtiment lors de votre visite. Il chiffrera le plus précisément possible le coût des travaux à réaliser, à glisser dans l’enveloppe budgétaire 💌.
Employer toute sa capacité d’emprunt pour son premier achat immobilier et ne pas penser sur le long terme
Il est vrai qu’il est tentant, une fois sa capacité d’emprunt précisément définie, de foncer tête baissée à la recherche SA future propriété. Mais vigilance tout de même 😌. Eh oui, vous n’êtes pas forcé d’utiliser le maximum de votre capacité d’emprunt pour acheter un bien immobilier.
En effet, cet acte vous engage pour plusieurs décennies. Or, d’ici là, votre situation personnelle ou professionnelle évolueront probablement. Peut-être aurez-vous des enfants dont il faudra assumer la charge financière, ou peut-être aurez-vous des envies de voyages au bout du monde.
Les envies fluctuent constamment. C’est pourquoi, nous vous recommandons de disposer d’une petite latitude financière. Cette sécurité vous autorisera à laisser la place à de futurs projets (auxquels vous ne songez sûrement pas encore 😆).
Minimiser les frais inhérents à l’entretien et au fonctionnement du logement
Être en capacité d’acheter une maison ou un appartement, c’est une chose. Mais pouvoir assumer l’ensemble des frais relatifs au fonctionnement de tout bien immobilier, c’en est une autre. Et ils ne comptent pas pour du beurre, on vous le dit !
Devenir propriétaire comporte son petit lot de merveilles financières supplémentaires, soyons honnêtes ! L’entretien du jardin, des façades, des gouttières, de la toiture, de la chaudière, ou encore le remplacement de la cuisine aménagée et la réfection des peintures… ce n’est pas gratuit 🙃. Vous connaissez l’expression, il vaut mieux prévenir que guérir ? Il en est de même pour l’entretien de son foyer. Sans hésiter, entretenir assidûment les locaux vous reviendra moins cher que de payer une réparation en catastrophe. Mais, cela à un coût !
Par ailleurs, n’oubliez pas de comptabiliser la petite taxounette foncière, ainsi que les charges de copropriété. Ces points sont bien évidemment à aborder lors des visites, au même titre que les dépenses d’énergies. Une attention particulière devra être portée sur le diagnostic de performance énergétique (DPE), dont le but est précisément de donner une tendance sur vos prochaines factures 🤑.
Ne pas définir précisément les critères jugés indispensables de son futur chez-soi
Les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Vos envies, vos souhaits et vos aspirations n'appartiennent qu’à vous. Il en est de même de vos exigences immobilières. Ainsi, pour être efficace dans vos recherches et au cours des visites, établissez votre liste de critères sur lesquels vous serez intransigeants. Elle peut porter sur :
- le type d'habitat : appartement ou maison ?
- les caractéristiques propres à l’habitation : une surface habitable minimum, présence d’un jardin ou d’un balcon, un nombre de chambre précis.
- l’état du logement : voulez-vous entreprendre d’importants travaux, ou souhaitez-vous n’avoir qu’à poser vos valises ?
- l’environnement du bien immobilier : centre-ville, campagne, proche des transports… ?
Créer cette liste permet de réunir les critères que vous jugez essentiels, mais aussi ceux qui pourraient faire l'objet d’une concession. En effet, en allant de visite en visite, il est fort probable que vous ajustiez vos attentes en tenant compte de la réalité du marché.
Ne pas prêter attention à l’environnement au sein duquel se situe votre premier achat immobilier
L’emplacement d’un bien est un élément central qui doit être scrupuleusement analysé. Il est fondamental de déterminer exactement où il se situe, car sa localisation impactera directement votre façon de vivre, mais aussi, sa valeur immobilière, notamment en cas de revente.
L’habitation est-elle :
- proche ou éloignée des commerces et des écoles ?
- au bord d’une zone très passante ?
- au milieu de nuisances sonores importantes ?
Par ailleurs, n’hésitez pas à contacter la mairie pour identifier les éventuels projets de construction à proximité du bien, à court ou moyen terme. Eh oui, acquérir un bien immobilier vous engage, possiblement, pour plusieurs dizaines d’années. Si c’est la vue mer qui a fait chavirer votre cœur lors de la visite, mais qu’un projet menace de la cacher, il est préférable de le savoir avant d’acheter 😉.
Ignorer les tendances du marché du secteur
À présent, vous savez combien vous pouvez emprunter et quels sont les critères vis-à-vis desquels vous vous montrez intransigeants. Vous pouvez donc partir à la recherche de votre future demeure, et ce de façon ciblée.
Prudence ‼️ Pour éviter toute entourloupe, et avoir un œil avisé sur les tarifs mentionnés sur les annonces, nous vous conseillons de mener votre enquête afin de comprendre les tendances du marché. Recherchez, pour un bien immobilier présentant des caractéristiques semblables à vos exigences et situé dans la zone géographique souhaitée, quels sont les prix au mètre carré pratiqués.
De la même façon, essayez de déterminer l’état actuel du marché. Existe-t-il beaucoup d’offres ? Au contraire, y en a t-il peu ? Quel type de bien est-il plus facilement vendu ? Quel budget minimum faut-il être capable d’apporter ?
Si tout cela vous semble complexe, n’hésitez surtout pas à travailler avec un agent immobilier, dont c’est précisément le métier 🙂.
Se rendre à la visite du bien, sans avoir réfléchi et listé les questions importantes à poser
Qui dit visite d'appartements ou de maisons, dit préparation en amont ! Et oui, découvrir un bien ça ne s’improvise pas. D’ailleurs, avant de passer à cette étape, il nous semble judicieux d’avoir, d’ores et déjà, obtenu un rendez-vous avec son banquier, afin de savoir quelle somme d’argent vous pouvez emprunter. Ainsi, ni vous-même, ni les vendeurs ne perdront leur temps 🙂. En plus, vous saisirez plus facilement une belle opportunité, si elle se présentait.
Donc, avant la visite, recensez toutes les questions que vous aimeriez poser. Voici quelques sujets à aborder avec les propriétaires actuels :
- raisons de la vente ?
- sont-ils pressés ou non ?
- quels travaux ont été réalisés ?
- depuis combien de temps y habitent-ils ?
- l’entente avec le voisinage est-elle bonne ?
La découverte du logement est un moment-clé, propice à la discussion, alors profitez-en 🙂.
Ne pas oser demander de revisiter la maison ou l’appartement
Attendez, il ne s’agit pas d’acheter une baguette de pain, mais bien de devenir propriétaire de sa résidence principale ! Alors n’hésitez surtout pas à demander d’autres visites. Bien au contraire, nous vous le recommandons vivement.
Solliciter une ou plusieurs contre-visites vous permettra de découvrir le logement à différents moments de la journée. Ainsi, vous détecterez les éventuelles nuisances sonores, l’affluence du trafic routier, les fréquentations, mais aussi l’ensoleillement. En fait, vous vous rendrez vraiment compte de l’environnement dans lequel l’habitation évolue. Et pas seulement. Une nouvelle inspection est l’occasion de prendre des mesures, et de vous projeter dans ce nouveau lieu.
Aussi, vous pouvez effectuer les trajets pour vous rendre au travail ou pour déposer vos enfants à l’école. L’objectif étant de vous glisser dans votre vie de demain en reproduisant vos routines.
Enfin, profitez d’une visite supplémentaire pour bénéficier du concours technique d’une entreprise, experte dans le secteur du bâtiment. Elle pourrait vous alerter sur d’éventuels défauts importants.
Ne visiter qu’un seul bien : confondre vitesse et précipitation
Vous visitez le tout premier habitat et bam… coup de cœur absolu ♥️♥️. Vous voilà instantanément prêt à acheter ce bien immobilier. ❌ Mais l’amour rend aveugle. Agir ainsi pourrait être particulièrement dangereux. En effet, sous le coup de l’émotion, vous pourriez manquer d’objectivité et faire abstraction des défauts.
Bien qu’il soit difficile de ne pas se laisser déborder par ses émotions, quand on est en plein coup de foudre, la prudence et la prise de recul sont de mise en matière d’achat immobilier. Prenez le temps d’explorer d’autres logements, ne serait-ce que pour comparer. Puis, retournez voir le bien qui a particulièrement retenu votre attention. Vous serez davantage lucide sur ses caractéristiques.
Le danger, lors de son premier achat immobilier, est de confondre vitesse et précipitation. Il est vrai que l’immobilier rime, souvent, avec réactivité. Mais vous montrer raisonnable est un atout qui vous protégera.
Ne solliciter qu’une seule banque pour son prêt immobilier
En tant que primo-accédant, vous effectuerez probablement naturellement, une demande de prêt immobilier à votre banquier habituel. Mais avez-vous pensé à mettre en concurrence plusieurs banques ? Cette technique pourrait vous être particulièrement favorable, à plus d’un titre :
- Chaque établissement bancaire applique ses propres grilles de taux d’intérêt. Plusieurs milliers d’euros peuvent, ainsi, différer d’un organisme de prêt à un autre = autant d’économies à réaliser 💰.
- Une seule banque = une seule offre de prêt = quasi impossibilité de négocier quoi que ce soit !
- Certains organismes financiers disposent de conditions d’accès au crédit immobilier plus souples, ou sont plus flexibles pour certains profils.
🦊 C’est un conseil que nous vous donnons : ouvrez la porte de plusieurs structures bancaires ne mange pas de pain. Au pire, vous obtiendrez un meilleur taux, ou des conditions plus avantageuses. Ça vaut le coup d’essayer 😊.
Ne pas souscrire son assurance de prêt en délégation pour son premier achat immobilier
Alors oui, on le sait, dans l’euphorie ou la montagne de choses à accomplir dans le cadre de l’achat de votre premier bien immobilier, souscrire l’assurance de prêt que vous proposera votre banque vous semblera être la meilleure option ! Mais pourtant, pas tout à fait.
En effet, l’assurance emprunteur vendue par l’établissement prêteur est une assurance « groupe », c’est-à-dire qu’elle est systématiquement présentée pour des profils de risques assez similaires. Donc, ni les garanties, ni la cotisation que vous paierez ne collent parfaitement à votre situation.
À l’inverse, en prenant le parti de recourir à une assurance en délégation, c’est-à-dire, à souscrire auprès de l’assureur ou du courtier (coucou c’est nous 👋👋) de votre choix, vous êtes assuré de bénéficier de garanties adaptées à vos besoins, tout en payant possiblement moins cher ! Si vous êtes curieux, allez donc jeter un œil sur la méthode Wily pour souscrire votre assurance de prêt en délégation 💪.
😱 Vous avez déjà souscrit le contrat d’assurance de prêt auprès de la banque ?? Pas de panique, vous pouvez procéder à son changement quand vous voulez, et c’est simple comme bonjour. Bah oui, on s’occupera de toutes les démarches pour vous 😉.
Comment réussir son premier achat immobilier ? Nos conseils :
- écouter ses émotions, mais pas trop, afin de faire preuve de lucidité ;
- préparer en amont la visite afin d’aborder tous les points essentiels ;
- lister absolument tous les frais afin d’avoir en mains un budget global fiable et réel ;
- prendre le temps de découvrir les alentours et l’environnement dans lequel le bien immobilier se situe ;
- discuter avec le voisinage pour en apprendre davantage sur l’ambiance du lieu ;
- contacter la mairie pour connaître les éventuels projets de construction à venir ;
- analyser les tendances du marché pour faire une offre au bon prix ;
- souscrire une assurance de prêt couvrante et au meilleur tarif avec Wily 🦊.
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Publié par Mélanie Verbist, spécialiste de l’assurance emprunteur | 15/07/2025